Abstinence forcée : Detox?

>> 29 mars 2010

Que cette dernière soirée en club à Paris soit la dernière de l'année, on aurait pu le deviner. Qu'elle soit par contre le début d'une abstinence de libertinage de trois mois, nous n'aurions peut-être pas été si pessimistes.

Des évènements personnels prévus de longue date ont fait que le planning de Janvier était de toute façon bloqué pour chaque weekend. En Février, nous tentons de libérer une soirée pour s'envoler vers le Fun : en vain !

Malgré même une invitation d'Alexia et Simon pour une sortie avec "Little Sins" et même une tentative d'échappatoire vers le Moon City lors d'une visite à Paris, nous restons sages, comme des images, jusque début Mars.

Mais quel retour alors dans le monde libertin... Un vrai délice, à 12, que nous vous conterons très bientôt...

Cela dit, cette pause forcée nous a permis plusieurs choses : réaliser notre "contrôle kilométrique" comme dit Kees avec assez de temps d’abstinence et tâter du doigt un effet que nous avions déjà identifié après ces soirées hors normes : le manque.


Tels des drogués, il nous semble, nous étions presque de mauvaise humeur à force de ne pouvoir se fournir notre dose... les dernières semaines avant cette sortie étaient faites de fantasmes communs de choses à faire en club. Enfin, de retour de cette soirée salvatrice nous sentions de nouveau cette euphorie s'emparer de nous... quel bonheur ces hormones...

Pourtant, au départ, nous nous étions dis que ces soirées devaient rester exceptionnelles, et depuis deux ans, finalement, nous ne cessons de trouver des occasions de les revivre, pour notre plus grand bonheur.

Le libertinage serait-il une drogue ? Et si cela l'était, est-ce dangereux ? Peut-être n'est ce que simplement une envie passagère ou est-ce que ce mode de vie est en train de nous changer complètement ? Va savoir... mais en tout cas nous allons faire attention...

Le sport procure des sensations que l'on renouvelle avec plaisir, est-ce que cette sensation en soirée pourrait-être similaire ? Il s'agit clairement d'un effet chimique et sûrement aussi psychologique. Rien de mauvais pour le corps ni pour l'esprit. Mais pour la vie de tous les jours ? Quand après une soirée les jours suivant l'euphorie, nous sommes plus moroses, fatigués et nos pensées sont souvent dirigées vers la sexualité... difficile alors de se concentrer ! Faut-il alors arrêter ou apprendre à vivre avec ?


Mais vous, qu'en pensez-vous ?


[Drogue, jeux PC, sexe, tous dans le même panier ? ;-)]



[You need more, you need more, you need more, you need looooove....!]

5 commentaires:

M. Chapeau 29 mars 2010 à 16:13  

Je ne saurais dire si c'est une frustration que je ne connais pas ou si au contraire elle ne me quitte jamais ...

Depuis un an, ma vie sexuelle est devenue très ponctuelle, en club comme hors club. J'ai l'impression d'être presque constamment en manque, avec un effet plus ou moins prononcé sur mon humeur (j'arrive parfois à m'en foutre (no pun intented, quoique ^^), mais ça peut aussi me déprimer, selon les périodes.

Difficile de dire, donc, si cette frustration est celle du sexe ou du libertinage.

Il faudra attendre que je sois à la fois en couple bien établi et à l'aise avec le libertinage pour le savoir ... ce qui ne m'est encore jamais arrivé !

Libertango et Lamyss 29 mars 2010 à 17:03  

Dès l'instant où la sexualité plurielle "envahie" le couple au détriment des autres activités plus traditionnelles, il est temps de se poser les bonnes questions...

Ce que vous faites semble-t-il. ;)

Bises

S&E

Missdactari 30 mars 2010 à 10:55  

Etant célibataire, et ne séxant qu'en contexte libertin, sexe et libertinage vont ensemble pour moi, donc quand je suis en manque, c'est des 2 à la fois.

Mais jamais le sexe/libertinage n'aura pris le pas sur la vie verticale, et je mets un point d'honneur pour que cela n'arrive pas.
J'annule une soirée sexe/libertinage si une amie d'enfance m'annonce au dernier moment sa fête d'anniversaire, ou si un potentiel amoureux me propose un ciné, et je ne rate pas mes cours de danse pour du sexe/libertinage.

Mimosame 31 mars 2010 à 21:43  

Franchement, c'est pas le sexe dans ces endroits qui pourrait me manquer mais la sensation de "lacher prise", de couper, de faire une pause, d'etre un autre, aussi, peut être, un peu comme le vive ceux qui vont au "Burning Man".
Quand on a une vie de famille et des amis verticaux on est bien obligé de considérer nos sorties libertines comme "exceptionnelles".

Mel' Ody 7 avril 2010 à 18:43  

@M.Chapeau : Ah cher M.Hat, vivement que vous vaguiez sur une mer plus tranquille tous les deux :-).

@S&E : Tout à fait, c'est aussi dans ces moments là qu'on décide de passer plus de temps à deux pour ne pas se perdre dans les dédales du libertinage. Rien n'est jamais acquis !

@Missdactari : Oui, quand il nous ai arrivé d'hésiter entre une sortie libertine et une sortie verticale, nous avons tilté qu'il fallait faire attention. J'essaye aussi de monitorer un peu le temps que je passe online sur le blog et les divers forums.

@Mimosame : Exactement pareil. Ce n'est pas le sexe en soi qui manque mais cette sensation de liberté, d'être ailleurs, de faire ds rencontres incroyables et puis aussi quand même ces sensations si particulière du sexe en groupe ;-)

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