Vacances coquines [3/3] : Echanges

>> 13 janvier 2010



Le lendemain est difficile. J'ai rarement été dans un état si pitoyable un lendemain de fête. Mes pieds me font mal, ma tête est lourde. Nous sommes déjà en début d'après-midi. Le raki de l'hôtel a été très piège et je n'avais pas réalisé que j'avais autant bu. J'ai honte, mais Kees me rassure que mise à part mon attitude à la plage, je n'avais pas été si scandaleuse. Il me dit même avoir apprécié mon attitude la veille. Il était fier d'avoir une copine à l'esprit si ouvert et aiguisant tant de désirs. Une fois remis de notre soirée et mis à profit notre libido encore bien remontée de la veille, nous sortons timidement à la piscine. Et si les vigiles nous reconnaissaient ? Nous croisons Mario sortant de la pharmacie mais il ne semble pas nous reconnaître, ou peut-être nous ignore-t-il ? Après tout, tout le monde était un peu dans un état second la veille, peut-être regrettait-il ses dires ?

C'est en fin d'après-midi que nous croisons Christophe dans une galerie du Resort. Nous nous saluons poliment et échangeons quelques mots. J'avais un peu peur de perdre la face en le revoyant le lendemain, mais finalement, je n'ai aucun problème à le regarder dans les yeux. Nous échangeons des sourires coquins et parlons de Mario qui semble nous ignorer. Christophe nous dit que c'est peut-être possible. Il l'a croisé et a appris qu'il s'était sérieusement ouvert le pied et avait du payer une note salée pour quelques points de sutures. Il était possible qu'il ai du tout raconté à sa femme et que celle-ci soit plutôt fâchée. Nous sommes désolés et nous le quittons ainsi en l'informant que nous ne sortirons pas ce soir là, il est un peu déçu, une grosse excursion avec un départ à 7h du matin nous attendant. Je ne sais de toute façon toujours pas si je veux faire quelque chose avec ce jeune homme...

Les journées filent et nous passons peu de temps au Resort, si bien que ce n'est que le dernier jour, avant de reprendre l'avion que nous décidons de profiter de la piscine avant de revenir dans le monde réel. C'est en allant faire des photos "sous-marines" à travers une vitre permettant de voir le fond de la piscine que nous recroisons Mario, accompagné de sa femme, Gina, et son petit garçon. Il nous interpelle en expliquant à sa femme qu'il nous a rencontré quelques jours auparavant à la disco de l'hôtel. Ravis de voir qu'il ne nous ignore pas, nous discutons ensemble sans oser cependant rappeller les évènements de la soirée. Qu'a-t-il dit à sa femme ? Nous tentons de comprendre lorsqu'elle part nager avec leur enfant mais Mario reste vague. Elle sait juste qu'il aurait discuté avec un couple à propos de "relation libre," que nous sommes juste allés sur la plage où il s'est blessé au pied. Il aimerait que nous introduisions le sujet du libertinage...

Après une fin d'après-midi sur les transats à discuter de choses et autres nous décidons alors de manger ensemble, et pourquoi pas, profiter de la disco de l'hôtel ? Nous ne savons pas vraiment ce que Mario attend de nous, ni l'attitude de Gina vis à vis de la philosophie libertine. Il était donc compliqué de dire quoi que ce soit sans craindre de faire une gaffe. A plusieurs reprises nous tentons d'aborder le sujet en discutant de relation de couple, de normes, de liberté sans grand succès. Kees essaye même de rendre les choses plus claires en précisant que je trouve Gina très jolie, ce qu'elle apprécie mais sans retourner le compliment. Je ne sais vraiment pas quoi en penser. Est-elle simplement timide ? Cependant, je sens que tout cela l'intéresse et qu'elle n'ose pas vraiment en parler. Alors que la soirée commence et que nous proposons, après le restaurant, de sortir ensemble, à la disco de l'hotel, elle explique qu'elle a plutôt peur de laisser leur petit seul dans la chambre d'hôtel et qu'elle ne tient vraiment pas l'alcool. Ce n'est qu'au bout d'un long moment sur la terasse du Resort que nous osons enfin parler de sexe. Toute la discussion reste faite de sous entendus, mais il nous semble que Gina comprend doucement là où l'on veut en venir.

Peu de temps après, alors que nous proposons de sortir à la disco du club, elle s'absente un moment pour coucher son garçon dans la chambre et en revenant, commande un coktail. Je prend ça pour un signe plutôt positif. Mais que veut-elle exactement ? Je ne suis même pas sûre de ce que nous voulons. Je n'ai absolument pas envie de forcer cette jeune femme, et puis j'ai trop peur de la choquer en lui proposant quelque chose d'indécent. Sur la piste de danse, Kees s'impatiente. On avait convenu que c'était mon rôle d'engager le sujet avec Gina afin de ne pas la brusquer, mais il voyait que je n'osais pas. Pourtant, Gina me regarde et me sourit régulièrement sur la piste... mais comprend-t-elle ?

Entre deux danses, nous re-croisons Christophe qui s'étonne que nous soyons accompagnés. Il nous félicite tout en rigolant "Mais vous n'avez aucune chance, c'est pas le genre de sa femme". J'hausse les épaules en lui demandant de ses nouvelles. Il m'explique ses mésaventures des nuits précédentes avec plusieurs jeunes filles qu'il a essayé de draguer. Le pauvre a accumulé la malchance, mais je le trouve aussi un peu "mort de faim" dans ses attitudes. Il semble vouloir "baiser" n'importe qui, pourvu que ce soit de sexe féminin. Une impression que me rapportera plus tard Mario alors que nous partageons quelques mots à propos du jeune homme. Christophe me demande si je suis son genre. j'hésite. Je ne sais honnêtement pas quoi répondre. Son physique est plutôt agréable mais son attitude, finalement, ne m'inspire pas vraiment. Finalement, il comprend qu'il n'a plus aucune chance avec moi et nous laisse tous les quatre profiter de la soirée, nous défiant d'arriver à quoi que ce soit avec Gina.


C'est alors qu'en profitant alors d'un passage aux toilettes entre filles, je réunis tout mon courage et lui pose clairement la question "Et sinon, tu as déjà eu envie d'essayer quelque chose avec une fille ?". Sa réponse est vague mais plutôt positive. Je respire. Cette accroche permet d'enfin discuter de choses plus sérieuses. Elle me retourne la question et je lui explique que c'est quelque chose qui m'arrive couramment de faire. Curieuse, elle me questionne sur mes ressentis et comment nous en sommes arrivés là. Guidée par ses questions j'explique doucement nos habitudes libertines, notre premier trio féminin, notre première fois en club, les échanges, la liberté qu'on peut ressentir, le bien être dans le couple, le respect en club, notre complicité, notre amour, et ce boost de libido qu'apporte chaque soirée. Elle se demande si elle oserait essayer mais m'explique qu'elle craint un peu une telle expérience. Je lui demande pourquoi et nous discutons toutes les deux sur le bord de la piste.

Il est agréable de rassurer une jeune femme et pouvoir partager mes experiences. Peu importe ce qui arrive ce soir, avoir pu aider cette jeune femme dans sa reflexion et peut-être être le déclencheur d'un beau moment de complicité entre elle et son mari est très gratifiant. Une fois de retour sur la piste de danse, nous flirtons alors toutes les deux en danse rapprochée. Je prend ses mains et elle rapproche son visage du mien sans pour autant vouloir m'embrasser, je le sais bien. Je vois au loin Christophe qui nous regarde étonné. Je lui lanse un clin d'oeil malicieux auquel il répond avec humour. Nous passerons une excellente soirée tous les quatre,  discutant de libertinage et flirtant avec les limites de la décence sur la piste, échangeant de partenaire... de danse régulièrement. Enfin, quand la soirée pris fin, nous échangons alors ... nos emails afin de rester en contact !

3 commentaires:

Missdactari 13 janvier 2010 à 14:15  

Et vous avez gardé contact avec Mario et Gina ? Des nouvelles de l'avancée ( libertine ? libre ? ) de leur couple ?

En tout cas vivement les prochaines vacances !

M. Chapeau 14 janvier 2010 à 23:18  

Tss, le titre est trompeur ... Même si tu fais le lien à la fin, c'est de la publicité mensongère !

:)

Mel' Ody 2 février 2010 à 16:14  

@Miss Dactari : Nous avons gardé contact après les vacances mais pas vraiment depuis, mais on peut tjrs les contacter, on pensait le faire à l'occasion.

@M.Hat : Gniark, gniark gniark ^^

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