Cap d'Agde entre doctis - Samedi soir au Cap

>> 19 mai 2012

[Plus d'un an et demi plus tard, retranscrire cette soirée, ne peut, hélas, pas se faire sans la raccourcir. Je souhaite surtout vous conter la suite, sur laquelle, doucement, je commence à avoir du recul. Pour le moment, voici la fin de ce merveilleux weekend. Il est étrange de remarquer, après coup, qu'il fut le point final d'une étape de notre libertinage, le début d'une nouvelle ère.]

Fin Septembre 2010


Pour commencer la soirée, un buffet est organisé à l'hôtel. Nous avons eu le temps de nous préparer. J'avais même eu le droit de garder le rouge-à-lèvre-qui-reste-toute-la-soirée d'une docti qui se reconnaitra (et depuis je n'utilise plus que ça). Tenue de soirées enfilées, maquillés, parfumés,  nous retrouvons tout le monde sous une grande tente près de la piscine. Sur place se mêle le groupe de doctis à d'autres clients. Nous rencontrons un autre couple franco-néerlandais, dans le "sens inverse" (elle néerlandaise, lui français). Nous discutons et rigolons avec tout le monde, buvant quelques verres. Quand soudain, c'est la distribution de cadeaux pour tous les doctis qui avaient récemment un anniversaire. J'avais vaguement entendu parler d'anniversaire et avait juste prévu des petites cartes postales pour tout le monde, avec un petit mot. Quelle ne fut pas ma surprise quand je reçu bouteille de vin, bijoux fantaisies ou set de beauté et massage de la part des fadas ! Quelle gentille attention ! Encore merci tout le monde pour ces cadeaux très touchants.

Bientôt, tout le monde était réuni à l'hôtel, il était temps de se diriger vers le centre ville. Première étape, le Melrose. Un bar où l'on peut danser sur les tables, hyper connu du Cap, me raconte-t-on, et y faire des strip-teases. Un bon endroit pour un début de soirée, me semble-t-il. Pleine d'entrain et joueuse ce soir là, j'ai hâte de découvrir ce fameux endroit.


Nous voilà alors dans un bar déjà bien rempli pour l'heure. On essaye comme on peut de rester en groupe. Et puis nous montons sur les tables au milieu de la salle. Un peu timide sur le coup, je prend doucement confiance en m'amusant avec les filles autour de moi. On danse sensuellement, en rigolant. Caresses, baisers, clins d’œils, on flirte les unes avec les autres, pour le fun tout simplement. On va même parfois un peu loin. Le DJ nous encourage. Je suis à la fois fière et rougissante. Je vois tous ces hommes qui nous regardent et je joue un peu avec eux à distance. Enfin nous faisons monter nos compagnons. Rires et jeux sensuels, de nouveau. Je descend de la table. C'était un moment mémorable, je ne m'étais jamais ainsi donné en spectacle, et encore moins à caractère érotique. Qu'est ce que c'était grisant, et tout ça dans la sécurité d'une ambiance libertine, pensais-je.

Soudain un jeune homme tente de m'embrasser sans rien me demander. Je manque de lui filer une gifle, pour qui se prend-t-il ?

C'est là que je me rend compte que je n'ai peut être pas bien compris l'esprit de l'endroit. Pourquoi le cunnilingus prodigué par un docti à sa compagne en public vient d'être stoppé par le personnel du bar?  Je me demande confirmation à notre groupe alors que nous quittons le Melrose. Nous sommes, simplement, dans un bar, certes qui accepte la nudité dans cette ville naturiste, mais l'endroit n'est certainement pas libertin. Douche froide, ou plutôt, rire gêné: Ah, vraiment? Si j'avais su à l'avance, il est sans dire que je n'aurais pas osé la moitié de ce que je venais de faire. Mais après tout j'étais plutôt heureuse de l'avoir fait. C'était sans aucun doute un moment fort de ce weekend.

Enfin, nous prenons la direction du Glamour, le club le plus connu du Cap. Ils sont connus pour être assez stricts sur la tenue, nous croisons les doigts pour tous entrer. Ce soir, c'est la soirée de fermeture. Nous passons les videurs qui n'ont pas l'air très sympathiques et entrons dans une immense boite de nuit. L'endroit est divisé par plusieurs bars en différentes grandes zones, il y a quelques podiums, des barres pour danser, des canapés, peu, ici et là quelques lits.



Nous nous rassemblons entre doctis dans un endroit un peu à l’abri de la musique, près de la sortie pour le coin fumeur. Il est cependant peu évident de discuter sur place. Après un tour sur la piste de danse, nous partons à la recherche des coins câlins. Nous trouvons un escalier qui descend en dessous de la piste. Un videur vérifie qu'aucun homme seul n'entre non-accompagné. A droite et à gauche, une entrée vers un tunnel glauque. Il fait sombre, très sombre, chaud, moite et cela sent le sexe renfermé. Plus l'on s'enfonce dans l'obscurité du tunnel où l'on aperçoit ici et là des matelas en hauteur, moins j'ai envie de rester. La chaleur est insupportable et l'endroit me semble tellement propre que je n'ose toucher les murs. Je suis très surprise de cette première impression des coins câlins. Je croyais pourtant que c'était un bon club ? Pour nous, pas questions d'aller coquiner dans cette cave. Heureusement, les quelques lits dans les coins de la piste de danse feront l'affaire.

Je ne reviendrais pas sur nos flirts de la soirée, ni avec qui nous avons coquinés. Je vous conterais juste que nous nous sommes bien amusés, qu'il y avait surtout beaucoup de clubbers pas très libertins, et que les videurs n'aiment pas les filles pieds nus.

Pour l’anecdote, alors que nous venions de terminer des câlins, nous avons souhaité nous doucher, rien d'extravagants, il me semble. Laissant nos vêtements sur le lit avec nos compagnons, la demoiselle et moi partons nues et pieds nus à la recherche des douches que nous avions vu à quelques pas de là. Hélas, pas de chance, elles sont hors services. Étonnées, mais souhaitant nous rafraichir, nous nous rabattons sur le lavabo des toilettes à coté. Nous nous faisons alors harponner par un videur qui nous demandent où sont nos chaussures et nous demande fermement d'aller les mettre. Je suis sidérée, nous étions littéralement à 50m de nos chaussures, obligées de se nettoyer dans un lavabo car les douches étaient cassées, et en plus de ça on se faisait engueulées par la sécurité.

Autant dire que j'ai râlé, et que si nous ne nous étions pas autant amusés avec les couples que nous avons rencontrés, j'aurais vraiment eu un mauvais souvenir de ce club. Sur le chemin du retour nous croisons un couple rencontré précédemment qui nous ramènera même à l’hôtel en voiture. Bonheur car la nuit était frisquette, et honnêtement, à deux, nous n'avions aucune idée de la route à prendre.

Nous passons alors une dernière nuit au Cap et profitons une dernière fois d'un délicieux petit déjeuner avec la bande de doctis, avec vue sur le jacuzzi. Quel superbe weekend et que de charmantes personnes nous avions rencontrés ! Les valises étaient faites, nous repartions avec nos compagnons du premier jour qui nous logerons une dernière nuit et nous feront découvrir les joies de la rasette et nous ramènerons à l'aéroport. Encore merci pour votre hospitalité et ce long weekend inoubliable.

Nous garderons tous les deux un magnifique souvenir du Cap d'Agde et souhaitons vraiment y retourner un de ces jours.


Étrangement, cette musique nous a suivi dans la voiture avant le weekend et à notre retour. Un an plus tard, nous l'associons toujours à ce weekend de Septembre 2010. Elle a un sens pour nous, pour moi, et peut être pour vous, après des lectures à venir....

4 commentaires:

M. Chapeau 19 mai 2012 à 22:35  

Pas de pieds nus dans une boîte du Cap, haut lieu du naturisme ?? C'est comique !

lealeo 21 mai 2012 à 09:59  

Ce récit parait tellement porteur de promesses pour les suivants tant il sonne comme la fin d'une période et le début d'un nouveau cycle que notre impatience atteint son paroxysme!! Heureux de te voir de retour car tes magnifiques récits nous ont manqué. Vite la suite!!!!

Comme une image 22 mai 2012 à 20:04  

Probablement le risque élevé de bris de verre, qui rend la direction très prudente. Dura lex, sed lex.

Anonyme 6 décembre 2012 à 19:26  

Le hasard nous a ramené aujourd'hui sur ton blog et nous a permis de prendre connaissance de la fin de ce récit. Avec toujours autant de plaisir à te lire.

Au sujet de spieds nus dans le club, l'explication donnée par Comme une image est exacte. La direction veut éviter des blessures qui pourraient survenir dans cette partie du club jouxtant le bar.

Pas de souci à être nu-pieds dans la zone où se trouvent les coins câlins.

Nous espérons enfin que vous allez toujours bien et avez gardé votre joie de vivre.

Si d'aventure vous aviez envie de soleil,vous serez toujours les bienvenus.

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